Créations graphiques : pour voir et penser comme un graphiste

un ouvrage stimulant pour trouver des idées ou interroger sa pratique

Créations graphiques de John McWade 
éditions Pearson

"nous montrons la création graphique à l’œuvre, généralement en nous inspirant d’un projet concret, et nous nous examinons ce qui se passe - par exemple, pourquoi ces couleurs s’assortissent (ou pas) ou pourquoi cet objet-ci est plus grand que cet objet afin de produire telle ou telle signification."






Un livre concret, spécial "petits" projets

Quand je suis devant le rayon arts graphiques, je me fais l’effet d’un gamin devant les bocaux de bonbons à la boulangerie.
J’adore les livres sur le graphisme : cela étant dit, ils passent souvent en revue les mêmes rubriques : la typographie, les couleurs, la gestion de l’espace, les grilles… de la belle théorie avec des exemples magnifiques, comme des affiches réalisées pour des musées ou des grandes expositions…  en somme, assez éloignés (je le regrette) de mes propres projets avec mes indépendants, associations, TPE et PME…
Tout l’inverse du livre Créations Graphiques. La question des bases est réglée en un court chapitre, le reste de l’ouvrage est consacrée aux techniques et projets (cartes de visites, flyer, brochure, rapport, site…) pour des clients du quotidien comme l’association, le dentiste, l’hôtel… 


Un voyage au cœur de la pratique du graphiste.

Comment regarder une image, trouver son point focal, lui donner différents sens selon son utilisation, la rogner, jouer avec le regard du lecteur, utiliser la typo, la couleur, donner du sens... l'ouvrage fourmille d’exemples pratiques et d'idées de mise en page. C’est vraiment intéressant de suivre la démarche du graphiste, son approche, ses idées… et de la confronter avec sa propre démarche.

On pourrait croire l’ouvrage destiné aux débutants tant tout semble simple et facile dans les explications… C’est peut-être sa limite : derrière le « Y’a qu’a » il existe les années d’expérience pour avoir l’œil, la bonne idée, savoir choisir sa typo, sa couleur etc. 
Bref, il ne suffit pas de lire l’ouvrage pour en être doté… bien naïf serait celui qui penserait le contraire…






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Site optimisé mobile : un véritable avantage concurrentiel

Lecture adaptée à l’écran smartphone, rapidité de téléchargement, référencement favorisé par google, fonctionnalités pratiques propres aux mobiles… les arguments en faveur du site mobile ne manquent pas. Quelques statistiques enfoncent le clou :
j’ai ainsi assisté, lundi dernier, à la conférence de Philippe Lecoutre, créateur de la société Onemobiz...

...et j’ai noté quelques statistiques :
  • plus de 50 % du trafic local internet provient des mobiles,
  • 95 % des utilisateurs de smartphones ont cherché une information locale.
  • Dans 70 % des cas la recherche sur mobile aboutit à une action dans l’heure
  • 64 % des visiteurs d’un site web qui n’est pas optimisé pour les smartphones quittent le site web et vont visiter le site de la concurrence.
  • 70 % des sites ne sont pas adaptés à la lecture sur smartphone (80 % pour les PME et TPE)

Je n’ai pas les sources de ces statistiques, mais si elles sont vraies (ce que je pense), j’en tire la conclusion suivante :

il existe un véritable avantage concurrentiel à développer un site optimisé mobile.

Le site optimisé mobile n’est pas une simple copie du site adaptée à la lecture sur écran plus petit comme le propose le responsiv design mais une version du site qui prend en compte la différence de besoins d’informations entre l’internaute et le mobinaute (souvent en mouvement, ce dernier a plutôt besoin d'informations courtes et pratiques).
De plus, le site optimisé  propose l’ajout de fonctionnalités propres aux mobiles comme « tap-to-call » ou « tap-to-map », bien utiles pour mettre en relation téléphonique ou conduire le mobinaute à l’établissement.

Enfin, le référencement des sites optimisés seraient favorisés par des moteurs de recherches comme Google.

Bref, à quelques mois des grandes vacances, les restaurants, bistrots, hôtels et chambres d’hôtes… ont particulièrement intérêt à développer leur site optimisé mobile.



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Pour un QR code efficace : les 3 questions essentielles à se poser avant de l’utiliser

Difficile à manier graphiquement le QR code doit justifier sa présence : renvoie-t-il à un site optimisé mobile, existe-t-il un avantage à flasher ? ma cible est-elle sensible à son usage ?


Avec son esthétique de code-barres sous ecsta, le QR code casse l’ambiance graphique. L'intégrer harmonieusement à la conversation visuelle challenge la créativité !
Encore récemment, oser interroger la nécessité de sa présence, vous faisait passer pour un « has been » étant donné que montrer son QR code, c’est également afficher sa connexion à son époque !
Son usage principal étant le renvoi à un site internet, la première question à se poser est donc :

Mon site est-il conçu pour être vu sur smartphone ?

Les mobinautes n’aiment pas les sites dont contenu et mise en page n’ont pas été réfléchis pour la lecture sur smartphone : « 64 % des visiteurs mobinautes d’un site web qui n’est pas optimisé pour les smartphones quittent le site web et vont visiter le site de la concurrence…» c’est clair, non ?
En conséquence, est-il vraiment judicieux d’afficher son retard si la branchitude réside uniquement dans l’usage du QR code ?

Flasher mon QR code procure-t-il un avantage ?

Les spécialistes du marketing mobile le disent tous : il faut donner des raisons de flasher. Sinon, le mobinaute, même désœuvré, ne prêtera aucune attention à notre ami QR. Il faut le motiver et lui donner des raisons concrètes du genre « flashez et bénéficiez de 15 % de remise sur votre prochain achat » A proscrire : le renvoi à une copie web du flyer sur lequel il a été scanné.

Certains magazines comme Marmitton jouent habilement du QR code au fil des pages en renvoyant à des explications supplémentaires, des tours de main présents sur leur site.
De même, les musées nationaux utilisent beaucoup le QR code comme la promesse d’accès à un contenu inédit et/ou enrichi en rapport avec leur exposition.

Ma cible est-elle sensible au QR code ?

copyright : www.unitag.fr
Certes tout le monde en a entendu parler toutefois le grand public ignore souvent le fonctionnement du QR Code. Rappelons-le son usage nécessite au préalable de télécharger une application spécifique pour pouvoir l’utiliser. Les spécialistes du marketing recommandent même « d’accompagner la diffusion du QR Code d’un message expliquant quel est son rôle et comment le lire. »

Bref, un petit sondage de sa clientèle, de ses prospects peut être utile pour tâter le terrain avant de se lancer.

En guise de conclusion, il existe de nombreux conseils et exemples sur le bon usage du QR code (les 10 commandements)… ces derniers nous montrent que comme n’importe quels outils de communication, il est préférable de réfléchir avant d’agir. Le QR code doit s’intégrer à une stratégie de communication complète où l’on est clair sur ce qu’on dit, à qui et pourquoi.


Bonus : rapide rappel du pedigree…

Inventé en 1994, notre ami QR a commencé à se répandre aux États Unis et en Europe à partir de 2010.
Version abrégée de « quick response codes », il s’agit d’un code-barres à deux dimensions qui permet d’encoder des données. Il renvoie généralement à un site internet mais il permet également de réaliser différents types d’interactions avec le smartphone de la personne qui le scanne : possibilité d’enregistrer une carte de visite, connexion à un réseau Wi-Fi (découvrir les différents usages du QR code)



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